PRÉSENTATION
Pour maintenir une offre de soins de haut niveau, le CHU de Lille mène une politique d’investissements ambitieuse, qui se traduit par une rénovation continue de son patrimoine immobilier.
Depuis une quinzaine d’années, le CHU de Lille y consacre ainsi 80 millions d’euros, soit 6 à 8% de ses produits.
Cette démarche volontariste est menée en lien avec les acteurs du territoire, au premier rang desquels le Groupement Hôpitaux Publics Grand Lille, au service de la population des Hauts-de-France.
Elle se poursuit aujourd’hui à travers le projet CHU de Lille 2030, qui a vocation à restructurer les activités sur le campus hospitalier, en tenant compte de l’accroissement d’activité que connait l’établissement et de l’offre de soins du territoire, mais aussi de l’évolution des prises en charge et des modes de vie dans notre société.
OBJECTIF
CHU de Lille 2030, c’est une réflexion à long terme, qui engage notre campus hospitalier dans une période de rénovations structurantes et nécessaires. Les objectifs de développement du campus inscrits dans ce projet sont les suivants :
- adapter l’immobilier aux évolutions médicotechniques et organisationnelles
- rendre le campus hospitalier plus accessible et plus lisible, en améliorant la qualité de vie des usagers
- démarrer rapidement les deux grandes opérations immobilières identifiées comme prioritaires : l’extension et la modernisation de l’Hôpital Jeanne de Flandre et de l’Hôpital Roger Salengro.
LES 2 GRANDES OPÉRATIONS IMMOBILIÈRES PRIORITAIRES
L’extension pédiatrique et la rénovation de l’hôpital Mère Enfant Jeanne de Flandre, ouvert en 1996, complètement saturé alors que les besoins en pédiatrie, périnatalité et gynéco-obstétrique ne cessent de croître dans notre région.
La modernisation de l’hôpital Roger Salengro, ouvert en 1983 dans un bâtiment qui s’est rapidement et fortement dégradé, alors qu’il constitue le plus grand hôpital « neurosciences » des CHU français.
LES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
GROS PLAN SUR LES PROJETS
Rénover et moderniser le plus grand centre de neuroscience en France.
Hôpital de plus de 600 lits et places et de près de 40 salles opératoires ou interventionnelles, Roger Salengro est l’un des plus grands centres de neurosciences de France. Il s’agit en outre d’un hôpital à l’importance stratégique décisive pour les autres hôpitaux du campus, puisqu’il donne accès à un plateau technique 24/2 et qu’il est adossé aux Urgences et au centre de réanimation.
Aujourd’hui, cet hôpital ne bénéficie plus des conditions à la hauteur du volume des patients qu’il accueille ni des exigences de progrès médical. Il présente un bâti obsolète, avec des risques techniques importants, pesant sur la qualité de prise en charge et sur les conditions de travail des personnels, et un confort hôtelier ne répondant plus aux standards actuels.
Ce que le projet prévoit :
Concernant les activités
- la création d’un Institut « Tête et Cou »;
- le développement de l’Institut des Neurosciences : en associant le soin, l’enseignement et la recherche et en développant les prises en charge ambulatoires en neurologie ;
- la consolidation du trauma center de niveau 1 (prises en charge en urgence de proximité et d’hyper recours) ;
- le renforcement de l’offre publique de prise en charge des pathologies de l’appareil locomoteur ;
- la sécurisation de la prise en charge des parcours patients en dotant l’hôpital de soins critiques post interventionnels pour toutes les spécialités.
Concernant la structuration du bâtiment
- disposer d’une structure durable et adaptée pour l’accueil des soins externes, préservant le lien de proximité entre les différentes consultations ;
- constituer un plateau d’imagerie regroupé, permettant d’associer l’imagerie en coupes et d’autres modalités afin d’asseoir le développement des techniques mini-interventionnelles ;
- rassembler les plateaux techniques interventionnels et opératoiresau sein d’une structure adaptée pour le déploiement des innovations thérapeutiques et technologiques (chirurgie robotisée, imagerie peropératoire, prises en charge hybrides) ;
- organiser la surveillance post-opératoire immédiate au sein d’unités de soins critiques bien dimensionnées et bénéficiant de liaisons fonctionnelles suffisantes ;
- créer des unités de chirurgie et de médecine ambulatoires;
- améliorer le confort hôtelier des secteurs d’hébergement.
Renforcer l’offre de soins de l’un des plus grands hôpitaux obstétriques et pédiatriques français.
Jeanne de Flandre, l’hôpital Mère Enfant du CHU de Lille, est l’une des toutes premières maternités de France métropolitaine et l’établissement de recours régional dans 21 surspécialités pédiatriques médicales et chirurgicales.
Du fait de la faible évolutivité du bâtiment et d’une augmentation soutenue et constante de l’activité, l’hôpital est aujourd’hui totalement saturé. Sa restructuration et son extension sont indispensables, notamment pour le développement de la chirurgie cardiaque de l’enfant et pour l’instauration d’un vrai site dédié à la prise en charge de l’enfant, disposant de son propre plateau technique, qui fait défaut aujourd’hui.
Pour l’enfant
- la création d’un plateau technique dédié à l’enfant;
- L’ouverture d’une unité de traitement ambulatoire dimensionnée selon les besoins régionaux ;
- la réorganisation du plateau des réanimations;
- la création d’une unité de prise en charge de pédiatrie polyvalente et de post-urgence pédiatrique ;
- le regroupement des services de pédiatrie actuellement éclatés sur le campus.
Pour la femme
- la reconfiguration des unités en fonction des parcours et du degré de gravité des prises en charge
- le développement des prises en charges physiologiques;
- la création d’un plateau d’imagerie de la femme ;
- l’extension du bloc de gynécologie et son regroupement avec le service d’aide médicale à la procréation.
Globalement
- la reconfiguration de l’accueil des familles (amélioration de l’accueil hôtelier) ;
- un projet global ambitieux autour de la responsabilité sociale et environnementale (IHAB, THQSE, 1 000 jours).